mercredi 30 mars 2016

Nuits blanches à Vomitoland #4

Après la grippe, la Gastro en famille !!!! Yippee !!!! *^^*

Mon dessin à la souris est tout pourri, mais c'est l'intention qui compte

C'est mon Mini Poussin qui a donné le top départ avec une belle série de vomis samedi soir, alors qu'on venait de le coucher. Partout partout dans son lit. Une fois, deux fois, trois fois. Série de vomis, donc série de lessives et série de bains.

Ma nuit a commencé vers 2h du mat'. Trop cool, c'était la nuit où l'on "perdait" une heure. Et j'ai dormi en guettant les bruits de mon petit malade.

Voilà voilà. Réveil difficile. Dimanche on a enchaîné sur des cacas fusées (oui, je ne vais rien vous épargner !) jusqu'au milieu du dos ou jusqu'au cou au choix, avec parfois de belles fuites par les cuisses. Donc re-bains et re-lessives en série !

Et puis lundi matin, les vrais ennuis ont commencé.

Après une nuit pourrie pliée en deux, je me suis réveillée avec cette délicieuse impression d'avoir été rouée de coups, comme une catcheuse un lendemain de match ! J'ai donc fait ma petite série de vomitos. Et ce qu'il me restait à faire (oui, bon en fait, je vous épargne quelques trucs). Et re-vomitos. Et puis le midi, j'ai fait un malaise. Allongée comme une crêpe dans la salle de bain, avec du mal à respirer. Trop mal à l'estomac, comme si un clown sadique essayait de faire des animaux en ballons de baudruche, mais avec mes boyaux ! Impossible de me lever. Clouée au lit à me tortiller sans pouvoir dormir. Fin du round.

Voilà voilà. Un bon lundi de Pâques en résumé.

Et puis lundi soir, les ennuis ont continué.

Papa Ours a commencé à se sentir mal lui aussi. Pas autant au bout du rouleau que moi heureusement. Il tenait encore le coup.

On a couché nos poussins, en espérant vainement pouvoir dormir et que notre Poussinette soit épargnée. Loupé. A peine couchée, elle a vomi partout partout. Le plus sympa, en dehors des draps, vêtements et doudous à frotter, ce sont les petits morceaux de vomi coincés dans les mèches de cheveux... Ah le bonheur de s'occuper de son enfant malade, quand on ne tient pas sur ses cannes ! Et de nettoyer du vomi quand on a déjà la nausée. J'ai fait comme j'ai pu pour aider. A quatre pattes. En mode escargot à deux de tension !

Ce que j'aime dans la gastro, c'est le côté jusqu’au-boutiste ! Quand il n'y en plus, il y en a encore, jusqu'à épuisement des stocks ! Je pense qu'elle a battu son record cette nuit-là. Une dizaine de vomis. Changer les draps (ou les serviettes quand il n'y a plus de drap), changer le pyj (ou le haut quand il n'y a plus de pyj), nettoyer l'enfant, frotter le linge, mettre de côté (bah oui, pas le temps de faire une machine entre deux vomis)... Et recommencer, encore, et encore, et encore, et encore, et encore, et encore (oui, ça fait beaucoup à lire, alors imaginez à nettoyer !), et encore, et encore. J'en aurais pleuré tellement j'en pouvais plus. Et ma pauvre Poussinette était épuisée aussi. Vers 2h du mat' (décidément), elle s'est endormie. Petit coeur. On a dormi d'une oreille en guettant les vomis, encore. 

Voilà voilà. Autant dire que mardi matin, c'était pas la fête. Au radar les parents. J'ai retrouvé la position verticale doucement, flageolante sur mes guiboles. On a continué sur notre lancée, la grande ronde des cacas-vomis-lessives-bains pour tout le monde jusqu'au dernier vomi du soir. Et à 20h20, j'ai plongé dans les bras de Morphée, ENFIN, le bide un peu moins en vrac.

Et puis, ce matin après une vraie nuit, ça allait mieux. On a encore continué la ronde des cacas et compagnie mais on a pu se reposer un peu aussi.

Voilà voilà. Petit bilan quatre jours après l'arrivée de notre amie de Pâques : on est cuits, on a encore le bide qui gargouille et qui se vide de façon aléatoire, un appétit d'oiseau et la petite forme. Autant dire que les 3 tonnes de chocolats que l'on a rapportées de chez papy sont restées intactes !

Plus radical que tous les régimes, un bon virus qui te vide de toute ta flotte et t'empêche d'avaler plus qu'une pauvre compote en 72 heures. Moins 4 kilos et je suis desséchée comme un pruneau !

Oui, ceci est un pruneau de Pâques. Et c'est moche un pruneau pas content

2 commentaires:

  1. Je déteste cette saleté de maladie ! C'est encore au centre social qu'ils l'ont attrapée ? Va peut-être falloir qu'ils désinfectent leurs jouets !!

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  2. Oui, franchement il est coriace ce virus et il nous a vraiment mis KO. Une semaine pour moi et mes poussins sont encore malades.
    Je pense que c'est au centre socio-culturel effectivement (avec 20 ou 30 enfants en même temps dans une salle, c'est la fête des virus). PapaOurs m'interdit d'y retourner ! Mais de toute façon pour l'instant ce n'est pas à l'ordre du jour...

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